Les tractions vertébrales consistent, dans un but thérapeutique, en l’application au rachis de deux forces de sens opposé, selon le grand axe de ce dernier. L’introduction de ce procédé pour traiter les algies rachidiennes est relativement récente en France à la suite des travaux de Levernieux et de De Seze en 1977.
L’application de force d’intensité suffisante selon le grand axe du rachis aboutie principalement à un agrandissement des espaces intervertébraux ainsi qu’à une mise en tension des structures anatomiques intervertébrales. La compréhension des mécanismes par lesquels ces modifications entraînent un effet antalgique et clinique recherché en thérapeutique sont encore très fragmentaires voire contradictoires.
Bénéfices cliniques escomptés du traitement de traction vertébrale sur table automatisée : baisse de la douleur, baisse de la tonicité musculaire, augmentation des amplitudes de mouvement, parfois réduction des hernies discales, soulagement de la compression de la racine nerveuse.
La HAS recommande les tractions comme une alternative aux infiltrations, comme les orthèses lombaires ou les corsets. Les techniques chirurgicales restent une alternative de dernier recours.
Table de traction
DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE
Vous êtes allongé en position de confort. Puis un protocole est appliqué avec un temps et un poids précis. Une surveillance médicale est permanente.
QUELLES SONT LES INDICATIONS ?
- Lombalgie discale et lombosciatalgie
- Arthrose apophysaire postérieure ou syndrome facettaire
- Douleur dorsale résultant de hernies ou discopathies
- Spondylolisthésis et scoliose après avis médical au cas par cas
- Cervicalgie
- Névralgie cervico brachiale ou radiculopathie cervicale
QUELS SONT LES RISQUES ?
Des risques rares d’aggravation des douleurs sont présents, d’où la nécessité de la surveillance médicale permanente de cette technique et une adaptation du protocole à chaque séance. Le risque est diminué si la traction est réalisée après une séance de kinésithérapie basée sur des élongations et des éveils neuromusculaires.
TAUX DE RÉUSSITE
Les études sont peu nombreuses et parfois contradictoires, un taux de succès est difficile à déterminer. Il peut se passer de 4 à 6 semaines avant de ressentir les bienfaits du traitement. Un suivi clinique avec le médecin prescripteur sera planifié.
